Une semaine improvisée au départ de Paris direction Marrakech, Rabat, Meknès, Volubilis, Chefchaouen et l'incomparable Ouzoud... On est super à la traine mais on y arrivera... En attendant... quelques photos...

Nous commençons la journée par un petit déj copieux avant de partir à la découverte du marais situé à proximité de l'hôtel pour dénicher l'oiseau rare à marée basse. Le soleil cogne déjà très fort et le sable nous brûle les pieds. Le marais est bien asséché et Chrys essaye de s'y avancer pour photographier des nénuphars, quelques aigrettes et des grands cormorans. Au retour nous découvrons un arbre dont le fruit s'apparente aux fruits de la passion; on nous dira plus tard que le fruit fendu sur l'arbre est prêt à être consommé. De retour à l'hôtel, nous nous dirigeons vers la plage avec la ferme intention d'y passer l'après-midi, nous reposer, manger un bout et finir nos lectures. Le soleil est trop fort, nous sommes confortablement abritées par un parasol en paille super épaisse. Après le repas, je continue ma lecture prenante et Chrys décide de se diriger vers un groupe d'enfants s'amusant à une centaine de mètre. "Je vais m'asseoir près d'eux, les observer et attendre qu'ils viennent vers moi, à toute suite..." Plongée dans ma lecture, les minutes passent et je lève la tête; assise sur la plage, les gamins sont agglutinés autour d'elle et la minute d'après ils sont à nouveau à l'eau. Ils viennent voir les clichés sur l'écran de l'appareil et repartent pour d'autres prouesses. Le manège durera une heure environ, pour un résultat que je vous laisse admirer... La journée se termine tranquillement; diner et coucher tôt puique cette fois c'est décidé, demain 5 h, debout pour le lever du soleil avant le départ pour la France et des images plein les yeux qui resteront gravées pour toujours... Si nous avons un conseil à vous donner, allez à MOPAYA!!!

"La photo du jour"

Départ en pick-up assises à l'arrière avec l'icebox en route pour la balade snorkeling sur le reef d'une île en face de Vilankulo.
Nous embarquons quelques minutes plus tard en compagnie de six autres personnes et trois membres d'équipage, le capitaine, le cuisto et le mouss, Roger sur un "dhow", sorte de chaloupe jaune et violette.

Le bateau quitte bientôt la plage, moteurs à fond contre le vent et le courant. Le cuisto allume un feu dans une grande caisse posée au fond de la chaloupe à côté de caisses contenant des crabes, légumes et autres salades. La traversée est épique, agitée et on en prend littéralement plein la tête. Chrys a emmené son Nikon et commence à se demander si on ne va pas finir au fond.
A mi-chemin, le cuisto nous propose un thé ou café avec lait et sucre, nous sommes saisis.
Je bois mon café aromatisé à l'eau salée car une demi-vague vient régulièrement nous arroser.

Le passage du reef ne se fait pas sans mal et nous arrivons en fin dans le lagon et sur la plage. Après un premier épisode snorkeling qui nous fait découvrir une multitude de poissons colorés et un peu de lecture, Roger commence à dresser la table sur la plage et nous amène un plat, deux plats, trois plats, un festin: du crabe, du poulet, du riz, une salade composée, de la sauce, le tout cuisiné à bord ...des boissons et des bananes.
Nous nous régalons avant une séance photo et un deuxième épisode snorkeling.

Vers quinze heure nous réembarquons et regagnons le continent africain à la voile. Milieu d'après-midi agréable au son des clapots avec un café et... du popcorn, cerise sur le gâteau qui nous fait rire en repensant à notre sentiment du matin.

Nous remplissons une fiche de satisfaction, en anglais, of course. Débarquement et retour au lodge.
Pause lecture...
Ce soir nous dînons dehors, à la Casa Rex, restaurant dont nous avons beaucoup entendu parler. Nous nous régalons de spécialités locales à base de poisson.
Excellente soirée avant notre dernière journée farniente.

Nous atterrissons à 14h à l'aéroport de Vilankulo, station balnéaire du Mozambique réputée pour ses lodges luxueux, ses plages de sable fin, son eau turquoise et l'archipel des Bazarutos situé en face.
Nous réglons les formalités douanières (visas et taxes d'entrée) et roulons bientôt à travers la ville vers le Beach Lodge.
C'est l'Afrique, la vraie, avec ses africaines en boubous qui portent tout sur leur tête, les routes poussiéreuses et les gamins qui se baladent le long des routes.

Arrivée au lodge où nous sommes accueillies par un manager anglophone qui nous donne quelques consignes et infos.
Nous gagnons notre chambre, le confort y est spartiate, mais nous arrivons de Mopaya!!!

Petite balade sur la plage à marée basse, beaucoup d'oiseaux, des mouettes bien sûr et surtout des aigrettes garzettes.

Des familles entières sont occupées les pieds dans l'eau souvent jusqu'à la taille à tirer les filets vers la plage pour récolter la pêche du jour.

Pause lecture sur notre terrasse, coucher de soleil, il semble que nous allons passer du temps à prendre le temps, mais c'est sans compter sur les moustiques... La nuit tombe vers 17h30 et les sticmous attaquent.
Camouflage en bonne et due forme et badigeonnage de répulsif, nous sommes cernées.

Nous dînons au lodge, le poisson est au programme et l'ambiance est sympa. Nous avons réservé une escapade en bateau pour le lendemain sur le fameux archipel voisin et rencontrons en fin de repas un couple de sud-af pittoresque (elle cause tout le temps!) qui seront de la boat-party.

Dodo sous la moustiquaire, fatiguées par les transferts.

Dernier safari, nous retournons à Thornybush mais seules ou presque...
Michel nous y conduis puisque Abraham, sensé prendre son service ce jour après 1 mois de formation, a disparu depuis la veille!!!

Nous montons dans un 4X4 avec deux japonnaises et six sud-africains dont un homme obèse qui prend place à côté du chauffeur.
Départ pour le safari et début du concert de bip-bips en tous genres et musiques qui accompagnent l'ouverture et la fermeture des caméras et autres appareils photos. Phénomène qui nous a été rapporté souvent par Guy auquel nous n'avions pas encore assisté.
Ces indiscrétions sont à proscrire lorsqu'on souhaite approcher les animaux, tout comme les tenues aux couleurs vives, mais cela tombe sous le sens, non ? Ah bon !
Le spectacle continue : nous sommes toutes deux affublées d'un voisin enrhumé, celui de Chrys passera son safari à renifler, le mieux à s'essuyer sur sa manche. Qui a dit qu'ils étaient mal élevés ?

La cerise sur le gâteau ? Nous approchons des lions, très près pour le coup après avoir vu des éléphants (troupeau impressionnant d'ailleurs), des rhinos...etc. Assise sur le siège extérieur situé du côté des lions, je saisis délicatement mes jumelles pour les porter à mes yeux. Au même moment, ma voisine, la femme de celui qui se mouche dans sa manche se LEVE pour se PENCHER et prendre une photo. Là, je crois rêver (cela fait partie des trucs proscrits naturellement), je la saisis par le bras et la recolle vigoureusement sur son siège en la sommant d'y rester.

Le safari se termine dans le sang au moment où le ranger indique au chauffeur un chemin à travers le bush et...les ronces.
Tout le monde essaye d'éviter les branchages en se penchant, les écartant de la main tout en évitant de les lâcher dans la tête du voisin de derrière. C'est sans compter sur l'épouse du type assis à côté du chaffeur qui se prends un buis de ronces qui va la défigurer littéralement et lui déchirer son chemisier en tulle bleu nuit. Le chauffeur s'arrête lorsque les hurlements de la femme déchirent l'aube paisible de la savane, le ranger se précipite et lui fait un soin digne d'un épisode de bataille guerrière.

Nous reprenons enfin la route, finissons ce maudit safari et retrouvons Michel avec un soulagement non dissimulé.

De retour au camp, nous préparons nos bagages avant de déjeuner au bar avec Angus. Aurore et Anthony quittent le lodge dans l'émotion et les larmes, nous prenons notre dernier repas dans ce havre de paix en nous promettent de revenir pour les nouvelles aventures au programme comme le safari à pied le long d'Olifant River (mmmmh!!! mon rêve), une nuit dans le Kruger, de nouvelles réserves...

Je tente une sieste mais la température est trop élevée, Chrys fait son dernier safari avec Angus et Yannick sans toile ni chapeau !

Nous quittons le lodge à 16h en embrassant Léah et Angus direction l'aéroport, Johannesburg et le Mozambique.
Nous passons la nuit à l'Airport Grand Hotel et nous envolons samedi matin pour Vilanculos sur Pelican Airlines...

La photo du jour

Départ à 5h30 pour le fameux safari à Thornybush dont on nous parle depuis le début car le tracker est fameux et les animaux au rendez-vous. C'est le dernier en compagnie des frenchys qui repartent dans la journée.
Nous voyons des lions au bord d'un étang, une maman rhino et son petit, un vautour, un milan noir, une tribu de babouins dont une femelle avec son bébé accroché sur le ventre. Un nyala entouré de ses femelles, des buffles, des calaos...

Retour au camp et dernier brunch avec nos quatre acolytes, échange d'adresses et numéro de téléphone et la promesse du fameux blog photo que voici.

Nous partons pour une sieste mais aujourd'hui la chaleur est tout simplement étouffante.
A 16 h, départ pour le dernier safari à Mopaya toute les deux avec Léah et Angus pour capturer un dernier coucher de soleil avec un arbre mort en contre jour. Mission accomplie.

Douche avant le départ pour le resto typiquement sud-africain avec toute l'équipe pour le dernier soir d'Aurore et Anthony. Arrivée au Tracking Post après 50 mn de route; le soir on trouve peu de restaurant ouvert dans ce coin.

Nous commandons tous une pièce de boeuf, du vin rouge et blanc. La viande est divinement tendre, nous nous régalons et sommes surprises par le prix très bas des plats en comparaison avec la France.
Pendant le repas, les membres du personnel passent près de nous et piquent chacun leur tour une tête dan la piscine qui se trouve à côté de nous, sortent de l'eau, se sèchent et reprennent aussitôt leur service... surprenant!!!
Nos hôtes attirent notre attention sur la façon de danser des autochtones. En effet, ils se trémoussent toujours par deux, sur un style que l'on peut qualifier à mi-chemein entre la country et la valse, quelque soit le genre musical.

A la fin du repas, les filles nous proposent d'aller au bar faire un billard et là c'est le choc: des filles caricaturalement butch pour ceux qui connaissent et masculines pour la traduction, complètement bourrées qui se trémoussent le ventre à l'air une bière à la main. La population du bar toute entière (10 personnes) est ivre et les garçons essayent visiblement de trouver une fille pour la soirée. Les propositions de danse fusent, les couples se forment et un en particulier disparaît au bout d'une danse et demie dans les buissons alentours, ce qui avait fait l'objet d'un pari entre nous...
Deux billards, une bière et nous retournons prendre un dernier verre avec les garçons avant de rentrer...

"La photo du jour"

Départ à 8h pour la réserve privée Edeni qui est un nouveau safari proposé en avant première par Michel qui attend nos impressions.

Notre ranger est Jonathan qui nous attends dans un 4x4 vert à toit ouvert. Fort est de constater que lorsque nous nous habillons chaudement il fait bon et vice et versa et quand nous ne prenons rien pour nous protéger, c’est le cagnard...

Nous rencontrons les impalas, gnous, kudus, vervets, babouins, céphalophes, phacochères, cob à croissant et les lions, enfin !!!

Au détour d’un chemin, il semble que Jonathan ai repéré des traces ; il fait marche arrière, demi-tour et pouf, les lions.

Le mâle dominant et deux femelles desquels notre ranger s’approche de manière vertigineuse en entrant dans le bush, nous sommes à moins de 3 mètres.

Nous restons près d’eux un long moment, ils sont à moitié assoupis, sans doute en train de digérer. Un petit coup d’œil vers nous et on repose la tête.

Nous repartons tranquillement pour la suite du safari. Les paysages proposés par Edeni sont à la manière du Kruger très diversifiés. Un lit de rivière asséché ; nous sommes à la fin de la saison sèche. Des arbres magnifiquement fleuris, des zones très verdoyantes, des étendues d’eau où nous pouvons voir des hippos, des ibis, une tortue, des oies égyptiennes, des aigles, un vautour…

Un moment, nous apercevons un famille d’éléphant : papa, maman et le petit, très curieux, qui s’approche de nous. Le papa n’est pas très content, la transpiration coule à l’avant de ses oreilles et c’est mauvais signe nous dit-on au moment où il se met à nous charger. Quelques cris de surprise s’élèvent du groupe et Jonathan redémarre  juste assez vite (un peu plus de 40 Km/h : vitesse de déplacement de l’éléphant) pour que nous puissions prendre des photos de cet accès de colère.

Retour à Mopaya pour le déjeuner puis départ en début d’après-midi pour le centre de réhabilitation de Moholoholo. Organisation dédiée au soin des animaux blessés, abandonnés par les zoos qui se visite pour sensibiliser la population sur les conséquences de la maltraitance et de la domestication des animaux sauvages.

Nous voyons toutes sortes d’aigles, de vautours, des lions, un bébé hippo qui comme les autres ne sera pas remis en liberté.

Des lycaons sorte de chiens sauvages, des hyènes, des guépards, des léopards, des ratels (sorte de putois), des mangoustes et des lièvres sauvages.

Des vautours, sauvages eux, tournent dans le ciel. On nous explique qu’on prépare les restes de la nourriture donnée aux pensionnaires. Quelques minutes plus tard, ils descendent en rafale sur les carcasses déposées à l’extérieur du centre et le ciel s’éclaircit.

Retour à Mopaya pour notre dernier dîner autour du feu avec nos acolytes (Mano, Claire, Pierre et Guy) qui nous quittent le lendemain.

Ils ne sont pas les seuls, c’est l’avant dernier jour pour Aurore et Anthony et les filles de la cuisine et les rangers arrivent derrière nous en chantant, dansant et jouant du tamtam pour leur rendre hommage et leur dire au revoir. C’est un moment beau et fort emprunt de beaucoup d’émotion…

"La photo du jour"

Parc National Kruger

Départ 5h pour une journée au Parc Paul Kruger, réserve protégeant une prodigieuse diversité d’animaux sauvages, d’oiseaux et de flore reconnus comme l’un des trésors les plus précieux d’Afrique du Sud.

Parmi peut-être 14 des plus importantes du monde, elle a apporté la preuve avec plus de 300 sites archéologiques, que l’homme préhistorique, de l’age de Pierre, les peuples de l’âge de Fer et Bochiman étaient présents dans cette zone.

Paul Kruger, né à Cradock dans la région de Cap Town en 1825, partit vers le Nord, dans l’ancien Transvaal avec famille et bétail et devint agriculteur à Rustenburg. Après la première guerre Anglo-Boer, Kruger devint président en 1883 et s’efforça avec ferveur d’instaurer des lois pour la conservation de la faune et de la flore.

En 1898, grâce à ses efforts incessants, la zone située entre les rivières Sabie et Crocodile fût proclamée Réserve Naturelle de Sabie, à partir de laquelle l’actuel Parc Kruger s’est développé. Il mesure aujourd’hui environ 400 Km de long sur 50 Km de large et communique partiellement avec le Parc du Grand Limpopo au Mozambique, pays frontalier à l’Est.

Petit déj dans le parc à 7h où nous nous précipitons pour acheter la carte du Kruger en français qui contient 7 planches de tous les animaux de la savane sud-africaines avec noms et dessins, un plaisir…

Aurore et Anthony sont nos guides, bénévoles depuis 3 mois à Mopaya, ils sont soigneur au zoo de Thoiry en région parisienne. Ils n’ont pas leur pareil pour nous parler des animaux que nous rencontrons, nous annoncer sans hésitation le nom des innombrables oiseaux colorés et rapaces que nous apercevons. Ils ont sans conteste contribué grandement à la qualité de nos safaris tout au long de notre séjour.

"Aurore (3ème à gauche) et Anthony (3ème à droite)"

Zizi, notre chauffeur a fait preuve de belles prouesses pour dénicher les animaux, placer et déplacer le 4x4 pour les meilleures prises de vues et nous préparer avec Abraham, Aurore et Anthony, nos 3A de choc un repas barbecue de folie aux alentours de 15h.

Le Kruger offre des paysages très divers, de la sécheresse de la savane à la luxuriante verdure des marécages. L’Olifant River qui est un régal pour ceux qui comme nous aiment les grandes étendues d’eau et les méandres à perte de vue.

"Olifant river"

Les animaux sont de manières générales plus proches du véhicule et moins farouches au Kruger. Le parc étant ouvert à tout le monde, les touristes en road trip et les autochtones y  viennent avec leur voiture, le dégagement de poussière y est donc impressionnant. Cette pluralité de véhicule induit un autre phénomène, dès que quelqu’un s’arrête au bord de la route, tout le monde fait de même car il y a forcément quelque chose à voir…

Tout ça pour vous raconter l’anecdote du léopard qui a crée un embouteillage monstre (enfin rien à voir quand même avec les nôtres).

Nous vous proposons un jeu :

Il s’agit de trouver dans la photo suivante le léopard que tout le monde a vu et qui nous a immobilisé une bonne demi-heure alors que de l’autre côté de la route, un crocodile s’apprêtait à dévorer un impala…

Nous avons également assisté de très près (merci Zizi) à une magnifique séance de bain de 3 éléphants énormes en fin de journée qui ont donné lieu à de magnifiques photos.

Direction la sortie « Phalaborwa »  avec un coucher de soleil dans les arbres et un retour au camp pour une douche bien méritée.

Dîner à 20h et pas de vieux os ce soir…

"La photo du jour"

                                                                                                                                                                                                                                                   

Lever 5h30. Aujourd’hui nous nous rendons à la réserve Tshukudu Game Lodge, (game signifie gibier), pour deux safaris, un à pied et un en 4X4.

Les rangers sont armés et nous quittons le site pour une balade accompagnés de Savannah, le guépard apprivoisé. Impressionnant de se promener avec cette bête  qui ronronne comme un chat dès qu’on la caresse. Nous apercevons des aigrettes garzettes et une spatule (oiseaux aquatiques) autour d’un point d’eau ainsi que des cigognes noires (intéressant pour les alsaciennes que nous sommes). A mi-chemin, nous croisons l’autre groupe et effectuons un échange standard… Ils continuent leur balade avec Savannah, nous avec Chobé, petit lionceau adorable qui transforme aussitôt le groupe en paparazzis… (cf. album).

De retour au lodge, nous avalons un petit déjeuner copieux avant le safari 4x4 guidé par Chuck (copie du vrai) et Léah. Le soleil tape déjà bien fort et le véhicule n’est pas couvert, nous entamons une séance « tartinage » de produits solaires alors que nous nous enfonçons dans le bush...

Le but du safari est de dénicher les éléphants, car la réserve comporte une femelle apprivoisée, Becky, et son petit. Sur le chemin nous voyons des rhinocéros blancs, des hippopotames immergés, plus quelques autres animaux désormais classiques. Après une longue traque sous le soleil et une pause café croissants nous rejoignons le groupe d’éléphants qui comme annoncé se dirigent immédiatement vers le 4x4 et viennent vérifier avec leur trompe si ils peuvent récupérer quelque chose de comestible… L’éléphant se nourrit principalement de feuilles et de branchages mais n’est pas contre une orange ou un gâteau (contact avec l’homme oblige…)

Cet épisode occasionne de belles photos en raison de la proximité des animaux et du temps passé auprès d’eux. Le mâle resté un peu à l’écart se  montre cependant impatient et agressif… notre intermède s’achève et nous rentrons au camp.

Chuck s’arrête sous un arbre, grimpe sur le 4x4 et décroche un  caméléon qu’il nous présente et nous tends. Nous connaissons tous sa particularité et nous amusons de le voir prendre la couleur de nos vêtements dès qu’il s’en approche… ( cf. photos).

Retour à Mopaya, déjeuner et détente malgré la chaleur étouffante… environ 45°.

A 17h, nous partons pour un safari toutes les deux accompagnées de Yannick et Angus alors que le reste de l’équipe fait un saut au village voisin.

Les filles nous ont quitté en début d’après-midi, françaises habitant à Johannesburg, leur week-end s’achève…

Nous prenons le temps auprès d’une girafe mâle et d’un groupe de zèbres pour de belles photos avec une lumière de fin d’après-midi exceptionnelle.

Les garçons nous proposent un coucher de soleil au sommet d’un roc que nous escaladons volontiers… Magnifique !

Sur le chemin du retour, alors que la nuit est tombée, nous nous arrêtons près de la fameuse mare aux crapauds où nous décidons de planquer… meilleur moyen d’observer les animaux qui viennent s’abreuver. Nous ne sommes pas déçus, un troupeau de gnous et une moutarde ne tardent pas à nous rejoindre pour une séance photo expérimentale dont la lumière est signée Angus.

Dîner au camp autour du feu, Syrah La Motte… eh oui, en vacances on se lâche !!!

Dodo tôt.

"La photo du jour"

Lever 7h30 et petit déj avec nos compagnons d'aventure, Cécile, Nathalie, Marie-Noëlle, Claire, Pierre et Guy puis départ pour un Safari matinal à Mopaya avec Léah et Angus. Nous retrouvons les animaux de la veille que nous apprenons à reconnaître et nommer plus quelques babouins, vervets (petits singes) et hérons cendrés autour du point d'eau principal.

Retour au camp pour le déjeuner où nous comprenons que nous ne mourrerons pas de faim... Repas complet avec thé ou café.

14h, départ pour le canyon de la Blyde River où nous rejoignons un bateau pour effectuer une mini croisière-safari. Un guide sud-africain (noir) farfelu nous abreuve de détails difficiles à croire parsemés d'anecdotes misogynes alors que nous sommes entourés de sud-africains (blancs), copies conformes des américains qui commencent à se saoûler alors que le bateau n'a pas quitté le quai. Toutefois, le spectacle de la faune et la flore nous procurent quelques bons moments et de très belles photos. Des baobabs, de grands cormorans blancs, un crocodile, une cascade, un martin pêcheur (1er pour Chrys qui le traque depuis longtemps!). Le canyon est impressionnant, le troisième au monde après  Le Grand...et la balade en cette fin d'après-midi bien agréable.

19h, départ du camp direction Le dîner dans le boma. Autour du feu de camp, les tables magnifiquement dressées , le repas composé de grillades et le porridge tenu au chaud dans les braises  nous attendent à la lueur des lanternes sous un ciel magnifiquement étoilé. Angus nous propose un Cabernet, nous nous mettons à table et partageons ce moment si exceptionnel absorbés par les anecdotes cauchemardesques savamment racontées par Michel:

Anedocte

"Un type qui passait la nuit dans le bush sous sa tente par une nuit étoilée comme celle-ci avait décidé de regarder les étoiles avant de s'endormir. Il a sorti la tête de la toile, et s'est mis à observer. Le lendemain matin, il a été retrouvé sans tête... celle-ci avait été arrachée par une hyène..."

Histoire vraie ou légende de la savane, il faudra lui demander...Cependant, il n'oublie pas de nous donner au début du repas les consignes et la conduite à tenir en cas d'attaque ou d'approche soudaine d'animaux. Le ton est donné.

Tous se passe pour le mieux et nous continuons la soirée par un safari nocturne guidé par une Chrys qui s'improvise ranger à la perfection. Son palmarès est si étonnant que Michel offre une bouteille de Moët et Chandon à l'arrivée.

Comme si nous n'en avions pas eu assez, une chasse aux crapauds dont les croassements sont insupportables s'improvise à 22h et l'expédition de remise en liberté dans une mare un peu plus loin nous reconduis au 4x4.

Fous rires et ambiance extra avant une bonne nuit de sommeil, une soirée inoubliable...

voir album "safari Mopaya et Blyde river Canyon"

L'Afrique australe, berceau de l'humanité où le soleil se lève à 5h et éveille la nature qui sommeille en vous,

ou

  comment passer 15 jours (trop courts) débarrassés de nos contraintes et contingences matérielles...

"La photo du jour"

13H. Arrivée à l'aéroport de Phalaborwa, décor typique de brousse, toits de paille. Les animaux de la savane sont représentés en fer forgé au bord du tarmac autour d'une étendue d'eau, des traces de pattes d'animaux sont imprimées dans le sol de tout l'aéroport. Les toilettes sont ouverts sur la nature (surprenant).

Attendues par une sud-africaine typique... cheveux courts décolorés qui aime la bière et les barbecues, nous roulons bientôt à travers la brousse que nous découvrons en roulant à gauche.

Enfin MOPAYA SAFARI LODGE****, camp de brousse (bush camp) luxueux, havre de paix où seul le bruit des Calaos (espèce d'oiseau au long bec) agrémente le plaisir de la découverte. Le lodge est composé de 6 tentes montées sur pilotis, d'un bar-lounge, d'une pièce où trône la grande table des petit-déj et lunchs, d'une piscine et d'une hutte-réception où nous sommes agréablement acueillies par Léah la flamande et Angus l'écossais (les guides francophones de la réserve Mopaya) qui nous tendent le cocktail de bienvenue...

"Léah et Angus"

Direction notre tente où nous attendent déjà nos bagages. Elle est montée sur pilotis, commence par une belle terrasse, une toile couleur brousse ouverte sur le bush, une grande chambre et une belle salle de bain, le tout en bois foncé et déco africaine. Elle se nomme "White Rhino", rhino blanc qui tient  son nom de "Wide  Rhino" Rhinocéros à large gueule (on pourrait croire qu'il nous sourit) en opposition au rhino noir qui a une gueule plus étroite. L'Afrique du Sud ayant été colonisée premièrement par les néerlandais qui ont fait place aux anglais, cette erreur de compréhension entre wide et white est restée...

"notre tente"

En milieu d'après-midi, nous partons avec nos deux rangers, Yannick (mauricien) et Angus pour un safari à pied dans le bush alentours à la queue leu leu. Premières girafes, premiers zèbres, impalas, céphalophes, un varan et un girafon. Premier coucher de soleil sud africain sur les montagnes depuis l'observatoire de la réserve où nous attends un apéro, waouhh!! Retour au camp entre chien et loup.

19 h à Mopaya, l'heure du repas est annoncé au son du tamtam. Nous nous retrouvons autour du feu où le repas préparé par la chef Rosy est tenu au chaud. Les filles nous annoncent le menu et le festin peut commencer. Nous accompagnons le repas d'un Cabernet Sauvignon Fleur du Cap forcément sud africain et d' anecdotes croustillantes qui nous font froid dans le dos...savamment racontées par Yannick et Michel, le maître des lieux.

Anecdote

"Un couple de  japonnais partis en road trip visitent le Kruger avec leur voiture de location. Ils voient un groupe de lions paisibles comme souvent, affalés à l'ombre d'un arbre pour la sieste. Ils descendent du véhicule, installent le pied et posent la caméra pour se filmer avec eux. Ils se sont fait dévorés, on a retrouvé la caméra et le film qui a été utilisé pour expliquer leur disparition  à la famille..."

Nous finissons cette journée étourdissante par un safari nocturne d'1h30 guidé par Yannick en ranger sur le capot. Nous apercevons nos premiers Kudu, cob à croissant, Galago (lémurien facilement reconnaissable dans la nuit grâce à ses yeux rouges), Engoulvan (oiseau insectivore), Moyen Duc et Gnous avant d'aller nous coucher pour passer notre première nuit dans le bush entourées d'animaux sauvages...

voir album "arrivée à Mopaya"